Les grands projets
Le projet de renouvellement urbain
Intervention de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU)
Une nouvelle page de l’histoire du Chambon-Feugerolles est en train de s’écrire grâce à l’intervention de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) sur le quartier La Romière-Le Bouchet. Et c’est la ville dans son ensemble qui se métamorphose
L’ANRU, à quoi ça sert ?
L’Agence nationale pour la rénovation Urbaine (ANRU) est un établissement public. Sa mission : tourner la page des grands ensembles et du malaise de ceux qui y vivent. Dans un souci d’efficacité et de simplification des procédures, l’ANRU a mis en place un “guichet unique” destiné à accélérer les démarches des communes et des organismes d’HLM qui s’engagent dans des projets de rénovation urbaine (réhabilitation, démolition et construction de logements ; création d’équipements ; réorganisation d’espaces d’activités économiques ou commerciales…). Elle leur apporte également une aide financière.
Pourquoi La Romière-Le Bouchet ?
Initialement, La Romière-Le Bouchet était un quartier moderne dont les logements disposaient de tout le confort. Aujourd’hui, ce quartier se trouve enclavé, souffre d’une image négative et mérite d’être repensé. Comme l’ont été les autres quartiers du Chambon-Feugerolles, La Romière – Le Bouchet est à l’aube d’une seconde vie. Jean-François Barnier, soutenu par tout le conseil municipal, décide de profiter de la création de l’ANRU pour donner un second souffle à ce quartier. En outre, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine dispose d’une force de frappe qui permet de réaliser un projet cohérent sans mettre en danger les finances de la ville.
Les atouts du projet
Les équipements de La Romière-Le Bouchet rayonnent sur l’ensemble de la commune. Et même au-delà. Après La Forge, le théâtre Albert Camus a bénéficié d’une cure de jouvence. Il accueille, dans les meilleures conditions techniques, des représentations théâtrales et des concerts et abrite des résidences d’artistes et l’école intercommunale des arts. A l’instar d’autres quartiers, le groupe scolaire Louis Pasteur a été entièrement réhabilitée. Un véritable pôle d’excellence à caractère médical s’est constitué autour de l’hôpital Georges Claudinon et de la résidence mutualiste Transverse. En effet, l’hôpital, spécialisé dans les soins aux personnes dans le coma et aux personnes âgées bénéficiera d’une extension.
Des logements pour tous et pour tous les goûts
D’ici 2013, 544 logements seront démolis sur La Romière-Le Bouchet et 120 seront réhabilités offrant les standards de confort actuel. Parallèlement, le projet a engagé la réalisation de 265 nouveaux logements, 50% à La Romière-Le Bouchet, 50% sur le reste de la ville, répondant ainsi aux attentes des habitants. La Romière-Le Bouchet dévoile un nouveau visage, celui d’un quartier qui valorise ses espaces verts et respecte son histoire puisqu’il s’agit également de mettre en valeur le patrimoine des années 30 et notamment la cité-jardin Pétrus Faure. Le projet conjuguera mixité sociale et diversité de l’habitat. Chacun trouvera le mode d’habitat qui lui convient. D’une part, des logements privés, accessibles à tous ceux qui souhaitent s’engager dans un parcours résidentiel, viendront épauler l’offre locative sociale et l’accession à la propriété. D’autre part, il offrira une large gamme de possibilités : des maisons de ville côtoient des petits immeubles collectifs de deux ou trois étages mais aussi des enfilades élégantes de maisons individuelles avec jardinet.
Associer les habitants
Sur ce quartier comme ailleurs, les habitants ont été pleinement associés : la Ville s’est engagée dans une démarche participative. Pour faire émerger les grandes lignes du projet, les élus ont tenu compte des attentes des 870 familles qui ont répondu à un questionnaire lors d’une enquête individuelle. Puis le projet a mûri lors d’ateliers thématiques mis en place par la ville, il s’est enrichi des propositions des habitants. Animés par un consultant extérieur expérimenté, ces ateliers leur ont également permis de s’approprier le projet. Ensuite, au cours de réunions ouvertes à tous, les élus ont restitué craintes et attentes des habitants tout en expliquant le projet. Aujourd’hui, un groupe d’habitants animé par le service “développement social urbain” se retrouve régulièrement. Au quotidien, des réponses rapides liées aux dysfonctionnements causés par les travaux ou les démolitions sont apportées dans le cadre de la Gestion urbaine et sociale de proximité (GUSP).
Voir : Agence nationale pour la rénovation urbaine
Contacter : Service DSU
Grands projets urbains
Des projets urbanistiques d’envergure
La Ville mène depuis plusieurs années des projets urbanistiques d’envergure qui visent à améliorer la qualité de vie des habitants et à renforcer le dynamisme de la commune
La Romière-Le Bouchet
La transformation du quartier de La Romière-Le Bouchet s’inscrit dans le cadre du programme national de rénovation urbaine mis en place par Jean-Louis Borloo. Compte tenu des qualités du projet présenté par la commune et ses partenaires (Conseil régional, Département, Saint-Étienne Métropole, OPH de l’Ondaine, SA HLM Bâtir et Loger, Caisse des dépôts et consignations, Foncière logement), l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a inscrit ce projet dans son programme d’action en septembre 2006.
Depuis cette date, 544 logements ont été démolis et 265 reconstruits. Les formes d’habitat se sont diversifiées. Maisons individuelles et petits immeubles collectifs résidentialisés ont remplacé les barres de logements. Le logement social change de visage pour mieux répondre aux attentes des habitants.
L’école Louis Pasteur a été entièrement rénovée, ainsi que le théâtre Albert Camus sur lequel l’École intercommunale des arts est venue se greffée pour constituer l’espace culturel Albert Camus. Le parc du Bouchet s’est largement ouvert sur le quartier et la rue Paul Langevin. La résidence mutualiste Transverse, foyer d’accueil spécialisé de 12 lits, a ouvert ses portes en décembre 2011.
Les travaux de requalification de la place Pasteur, coeur du quartier, sont achevés et un espace paysager qualitatif est pour partie réalisé allée des Tilleuls. Fin février, l’Etat engagera des travaux à proximité de la RN 88 et de la rue Pasteur. A la fin de ce chantier, c’est l’entrée du quartier qui aura été totalement réaménagée et embellie. La voie modes doux reliera dès lors le centre-ville, et notamment la gare, à l’hôpital.
Les deux derniers programmes de construction de logements locatifs sont achevés et livrés. Il reste en vente quelques plateaux à aménager dans l’ancienne école Zola, dont la transformation en logements individuels a rencontré un vif succès.
Les Molières
D’une superficie d’environ 2 hectares, le quartier des Molières, autrefois occupé par des activités artisanales, est situé sur la partie ouest du centre-ville, à proximité immédiate de la gare et de tous les services et commerces du centre-ville. Il est également à deux pas de l’Ondaine, dont les berges ont été renaturées, et donc de la voie dédiée aux modes doux de déplacement.
Le projet d’écoquartier sur ce secteur, porté par la commune et l’OPH de l’Ondaine, vise à construire 120 logements, dont une vingtaine en location et le reste en accession à la propriété. Cette opération d’aménagement sera réalisée en plusieurs tranches. Organisé autour d’une rue centrale qui constitue un espace apaisé et partagé, le quartier fait la part belle aux déplacements en modes doux (piétons, vélos). L’habitat est composé de quelques immeubles collectifs, de logements intermédiaires (un logement en rez-de-chaussée et un logement en étage disposant chacun d’accès différenciés) et de maisons individuelles groupées. Une placette centrale constituera un espace de détente privilégié.
La conception des immeubles répondra aux préoccupations de haute qualité environnementale (HQE) et respectera les normes du référentiel BBC (bâtiment basse consommation) 2005.
7 maisons individuelles groupées et un immeuble de 12 logements ont été livrés et la nouvelle rue Jean Dasté relie désormais la gare à la rue de la République.
Cet écoquartier a été reconnu « engagé dans la démarche nationale de labellisation EcoQuartier » en décembre 2014 par Sylvia Pinel, ministre du Logement.
Seul écoquartier de l’Ondaine, il rejoint le cercle restreint des écoquartiers en cours de réalisation (85 en France, dont 7 en Rhône-alpes). Actuellement, 32 quartiers achevés ont reçu le label définitif (5 en Rhône-Alpes).